Fiche du navire

Angoumois
Ce chalutier, commandé par Jean-Claude Menu, Armateur de l'Association Rochelaise de Pêche à Vapeur (ARPV), a été construit en 1969 par les Ateliers et Chantiers de Dieppe. De 1969 à 1978, le chalutier va travailler au nord, à l'ouest de l'Espagne, et à l'ouest du Portugal jusqu'à la latitude des Berlingues.
- André Le Lay : André Lelay : Cuisinier à la pêche
- Daniel Grandener : Chalutiers pêche arrière et chalutiers classiques
- Vincent Gouraud : Drame à bord de l’Angoumois
- Histoire de l'Angoumois par Yves Gaubert
- L'Angoumois sur bateauxdepeche.net
- La construction de l’Angoumois
- Franck Morin : Premiers embarquements sur l’Angoumois
- Franck Morin : Tempête et avaries sur l’Angoumois en Nord-Irlande.
- Tragique accident sur l'Angoumois
- Daniel Grandener : Travail à bord de l’Angoumois
- Richard Pillard : Tu ne vas pas rester matelot toute ta vie !
- André Le Lay : Vonvon et les antibiotiques
Vonvon et les antibiotiques
Récit de André Le Lay
C’était sur l’Angoumois, on était en Espagne, en été, et on était bien. C’était une vraie marée de vacances : on pêchait bien et on ne faisait pas beaucoup d’avaries. Alors, on allait se faire bronzer sur le gaillard, là, devant, quand on avait un moment. Notre patron avait pris des courants d’air, il s’était enrhumé. Alors, il nous a déclaré : « je vais me soigner, moi, je vais prendre des antibiotiques », je l’ai averti : « Vonvon, ne va pas prendre n’importe quoi ». Il m’a répondu «avec les antibiotiques, ça va passer, tu vas voir »… et puis, d’un coup, alors qu’on était en train de se faire bronzer, il ouvre la passerelle et il nous appelle : « vite, venez voir!». Alors, on est monté et on s’est exclamé : « oh ! là là ! Qu’est ce qui t’arrive Vonvon ?» … C’est que sa tête avait enflé ! Alors on ne savait pas trop quoi faire. On a appelé le chef mécano, il a dit « Je sais pas trop ce que c’est… Peut-être qu’en mettant du vinaigre…» ! Mais c’était dû aux antibiotiques et il avait peut-être fait des mélanges aussi…on ne sait pas trop ! Bon, bref on était au large des côtes espagnoles. Alors, ça nous a permis d’aller à terre, d’envoyer du courrier d’Espagne et puis on est reparti !